Le ciel est dégagé, la nuit est noire, le vent souffle entre 20 et 25 nœuds. Bien que la mer soit formée (3 mètres de creux), namaka file entre 8 et 10 nœuds, ses coques glissent sur l’eau pas tout à fait comme un train sur des rails, mais presque !. Impressionnant.
Nous arrivons à La Blanquilla (23 décembre) après 25 heures d’une première belle navigation. Nous avons fait le choix de la Blanquilla car c’est une île militaire, donc de fait sécurisée. Or, c’est dans cette zone (la péninsule de Paria) entre la pointe de Trinidad et l’ile de Margarita que se situent, dans les Caraïbes, les principaux risques de piraterie et autres agressions possibles liées aux trafics de drogue et d’essence.
Nous avons fait route sans feu de navigation pour ne pas être repéré de nuit à l’œil nu.
Il n’y a pas d’habitants à la Blanquilla du fait de l’activité militaire. La garnison qui s’y trouve a pour mission de surveiller une partie des côtes du Venezuela.
L’ile est donc très sauvage. Dès notre arrivée nous demandons l’autorisation de rester quelques jours. Le commandant de la base, manifestement ravi d’accueillir quelques bateaux de passage, nous présente son équipe et nous invite le soir même à partager le dîner. Cela ne se refuse pas. Malgré la nuit précédente sur l’eau (donc peu de sommeil), j’y vais avec Leo, les petits sont crounis …, Nathalie aussi.
Très rapidement, nous nous trouvons un point commun avec « el commandante », nous sommes tous les deux « just married » !!!
S’enchainent alors quelques tournées (bières), il me montre les photos de son mariage sur fond de meringue pendant que Leo est introduit auprès des 7 chiots de la base par deux soldats très amusés par la situation.
Nous déclinons l’invitation de passer Noël à la base. Les petits sont tout excités à l’idée que le père noël passe dans le bateau et n'arrètent pas de chanter "petit papa noel"(merci à l'équipe de la crèche pour cet apprentissage de circonstance !)…. Nous changeons donc de mouillage pour le mouillage de Noël. Malgré l’absence de sapin et de guirlandes (les étoiles font la parade), des cousins et cousines, mamies et papis, c’est Noël à bord et le père noël est bien passé, comme en témoignent les nombreux cadeaux qui garnissent le cockpit !
Nous avons fait route sans feu de navigation pour ne pas être repéré de nuit à l’œil nu.
Il n’y a pas d’habitants à la Blanquilla du fait de l’activité militaire. La garnison qui s’y trouve a pour mission de surveiller une partie des côtes du Venezuela.
L’ile est donc très sauvage. Dès notre arrivée nous demandons l’autorisation de rester quelques jours. Le commandant de la base, manifestement ravi d’accueillir quelques bateaux de passage, nous présente son équipe et nous invite le soir même à partager le dîner. Cela ne se refuse pas. Malgré la nuit précédente sur l’eau (donc peu de sommeil), j’y vais avec Leo, les petits sont crounis …, Nathalie aussi.
Très rapidement, nous nous trouvons un point commun avec « el commandante », nous sommes tous les deux « just married » !!!
S’enchainent alors quelques tournées (bières), il me montre les photos de son mariage sur fond de meringue pendant que Leo est introduit auprès des 7 chiots de la base par deux soldats très amusés par la situation.
Nous déclinons l’invitation de passer Noël à la base. Les petits sont tout excités à l’idée que le père noël passe dans le bateau et n'arrètent pas de chanter "petit papa noel"(merci à l'équipe de la crèche pour cet apprentissage de circonstance !)…. Nous changeons donc de mouillage pour le mouillage de Noël. Malgré l’absence de sapin et de guirlandes (les étoiles font la parade), des cousins et cousines, mamies et papis, c’est Noël à bord et le père noël est bien passé, comme en témoignent les nombreux cadeaux qui garnissent le cockpit !
C’est notre premier Noël sur l’eau, dire que les coupes de champagne partagées avec les nôtres ne nous ont pas manqué un peu ne seraient pas tout à fait vrai.
Mais nous ne sommes pas seuls dans ce mouillage et sans doute, l’absence de famille à Noël pour notre voisin de mouillage, Jean-Luc, est un peu difficile. Et pour cause, parti pour St Martin pour passer les fêtes avec sa maman, après une journée de mer face à un vent ardent, il a été contraint de faire demi-tour suite à la rupture de son inter tribord (un des câbles qui sert à maintenir le mât).
Mais nous ne sommes pas seuls dans ce mouillage et sans doute, l’absence de famille à Noël pour notre voisin de mouillage, Jean-Luc, est un peu difficile. Et pour cause, parti pour St Martin pour passer les fêtes avec sa maman, après une journée de mer face à un vent ardent, il a été contraint de faire demi-tour suite à la rupture de son inter tribord (un des câbles qui sert à maintenir le mât).
Et c’est à la Blanquilla qu’il s’est mis à l’abri. Il pensait donc être seul au monde, mais non ;-)
Grâce à notre téléphone satellite, il a pu prévenir sa maman, qui a pu in extremis décaler son voyage.
C’est avec une grande joie non dissimulée que nous passerons les 3 jours suivants ensemble.
Et c’est précisément ça aussi que nous recherchons dans le voyage en bateau, la rencontre de l’autre, des autres, spontanée, directe.
4 jours après avoir quitté Trinidad, nous avons passé 2 soirées avec des amis du moment, que nous ne connaissions pas la veille.
Il nous faut quitter la Blanquilla au plus tard le 27 décembre car nous avons rendez-vous avec Stéphane et Mariana aux Roques le 29 au matin. Nous attendons le dernier moment pour partir car le vent souffle très fort. Nous partons en toute fin d’après-midi sous un ciel dégagé et un vent soutenu. Nous sommes contents de reprendre la mer, de naviguer. Un petit rituel s’installe, musique à donf dans l’heure qui suit notre départ. Il semble que Grégoire (toi plus moi …), soit bien parti pour être notre hymne de départ. La musique nous accompagne pendant 2 heures durant si bien que (erreur du toujours débutant que je suis ;-)), je n’entends pas la ligne de traîne bruitée et nous passons à côté probablement d’un beau spécimen puisque je retrouve mon bas de ligne en inox sectionné ….et bien entendu plus de leurre en bout de ligne.
La nuit sera très agréable et très confortable. Les enfants ont bien dormi, quasiment sans se réveiller. Nous arrivons au petit jour aux Roques, en forme et ravis de retrouver cet archipel que nous avions découvert avec Jean-Charles, Pascale, Géraldine et Véronique, il y a 10 ans, en 1999. Beaucoup de très bons souvenirs, l’occasion de penser à vous les amis, équipiers de
moments inoubliables.
Quel plaisir de vous accueillir, Stéphane et Mariana. Nos premiers hôtes, venus de Madrid, pour terminer l’année ensemble et bien la commencer dans l’archipel le plus « Pacifique » des Caraïbes. Les barrières de corail rappellent en effet la configuration des lagons du Pacifique.
Il nous fallait un mouillage de rêve pour le 31, nous l’avons trouvé (sans trop de difficulté ;-)), énorme piscine (1,2 mètres d’eau) à 15 mètres du bateau, langue de sable à 200 mètres … (cf. photos). Mariana est photographe, elle a été servie …
Et quand tout va bien, tout va bien, un pêcheur qui se trouvait dans les parages et que nous avons questionné pour savoir ce qu’on pouvait pêcher nous a gentiment proposé quelques poissons de sa pêche du jour. Menu du 31 sécurisé, poissons grillés au BBQ, rhum à gogo et ouverture du tripo !
Le lendemain soir , c’est à terre que nous avons fêté la nouvelle année, invités par nos hôtes à
Grâce à notre téléphone satellite, il a pu prévenir sa maman, qui a pu in extremis décaler son voyage.
C’est avec une grande joie non dissimulée que nous passerons les 3 jours suivants ensemble.
Et c’est précisément ça aussi que nous recherchons dans le voyage en bateau, la rencontre de l’autre, des autres, spontanée, directe.
4 jours après avoir quitté Trinidad, nous avons passé 2 soirées avec des amis du moment, que nous ne connaissions pas la veille.
Il nous faut quitter la Blanquilla au plus tard le 27 décembre car nous avons rendez-vous avec Stéphane et Mariana aux Roques le 29 au matin. Nous attendons le dernier moment pour partir car le vent souffle très fort. Nous partons en toute fin d’après-midi sous un ciel dégagé et un vent soutenu. Nous sommes contents de reprendre la mer, de naviguer. Un petit rituel s’installe, musique à donf dans l’heure qui suit notre départ. Il semble que Grégoire (toi plus moi …), soit bien parti pour être notre hymne de départ. La musique nous accompagne pendant 2 heures durant si bien que (erreur du toujours débutant que je suis ;-)), je n’entends pas la ligne de traîne bruitée et nous passons à côté probablement d’un beau spécimen puisque je retrouve mon bas de ligne en inox sectionné ….et bien entendu plus de leurre en bout de ligne.
La nuit sera très agréable et très confortable. Les enfants ont bien dormi, quasiment sans se réveiller. Nous arrivons au petit jour aux Roques, en forme et ravis de retrouver cet archipel que nous avions découvert avec Jean-Charles, Pascale, Géraldine et Véronique, il y a 10 ans, en 1999. Beaucoup de très bons souvenirs, l’occasion de penser à vous les amis, équipiers de
moments inoubliables.
Quel plaisir de vous accueillir, Stéphane et Mariana. Nos premiers hôtes, venus de Madrid, pour terminer l’année ensemble et bien la commencer dans l’archipel le plus « Pacifique » des Caraïbes. Les barrières de corail rappellent en effet la configuration des lagons du Pacifique.
Il nous fallait un mouillage de rêve pour le 31, nous l’avons trouvé (sans trop de difficulté ;-)), énorme piscine (1,2 mètres d’eau) à 15 mètres du bateau, langue de sable à 200 mètres … (cf. photos). Mariana est photographe, elle a été servie …
Et quand tout va bien, tout va bien, un pêcheur qui se trouvait dans les parages et que nous avons questionné pour savoir ce qu’on pouvait pêcher nous a gentiment proposé quelques poissons de sa pêche du jour. Menu du 31 sécurisé, poissons grillés au BBQ, rhum à gogo et ouverture du tripo !
Le lendemain soir , c’est à terre que nous avons fêté la nouvelle année, invités par nos hôtes à
dîner dans une « very charming » posada (maison d’hôte).
L’année a très bien commencé et les jours qui suivent vont le confirmer. Nous enchainons les mouillages de rêve, sous le ciel bleu. Les snorklings sont super chouettes (beaucoup de poissons et ce d’autant plus que la chasse sous marine est interdite dans l’archipel), les plages de sable blanc conviennent tout à fait aux petits comme aux grands. « Pamplemousses » sur le gâteau, à la traîne, les poissons mordent …marinades de thons et barracudas grillés sont donc régulièrement dans l'assiette. Leo ressort son wake après ses séances du CNED animées par son prof particulier du moment (merci Stéphane !) et nous fait son show.
Bref, que du bonheur ! et c’est précisément ce que nous vous souhaitons pour cette nouvelle année, QUE DU BONHEUR !!
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