Nous avons déposé Stéphane et Mariana à El Grande Roque (aux Roques - Vénézuela) le 6 janvier à 16H10, leur avion a décollé 20 minutes plus tard avec une demi-heure d’avance, on n’a donc pas eu le temps de s’attarder sur les « au revoir ». Et ça tombe bien, parce que les « au revoir », je n’aime pas ça, si bien que je m’arrange souvent pour arriver au dernier moment à l’aéroport ou à l’endroit où on doit se dire bye bye. Manu, Véro ou Eve ont des histoires à ce sujet …
Et nous n’avons pas tardé nous non plus car notre permis de séjour aux Roques avait expiré depuis quelques jours, nous ne tenions donc pas à nous expliquer éventuellement avec les coast guards. Aussi, nous avons mis les voiles direction Bonaire quelques minutes après le décollage de l’avion de Stéphane et Mariana. Pas le temps non plus donc pour le ‘spleen’ qui suit généralement le départ d’amis avec qui on vient de partager du bon temps et des souvenirs pour longtemps …
Il est 17H00 quand nous quittons les Roques, toutes voiles dehors, Grégoire à donf .. vogue namaka, vogue ….
Mariana, nous avons pris le temps de voir tes photos. Dis-nous où tu envisages de réaliser ton prochain reportage qu’on vienne de chercher !
Oui, tu peux ramener Stéphane avec toi ;-).
Et nous n’avons pas tardé nous non plus car notre permis de séjour aux Roques avait expiré depuis quelques jours, nous ne tenions donc pas à nous expliquer éventuellement avec les coast guards. Aussi, nous avons mis les voiles direction Bonaire quelques minutes après le décollage de l’avion de Stéphane et Mariana. Pas le temps non plus donc pour le ‘spleen’ qui suit généralement le départ d’amis avec qui on vient de partager du bon temps et des souvenirs pour longtemps …
Il est 17H00 quand nous quittons les Roques, toutes voiles dehors, Grégoire à donf .. vogue namaka, vogue ….
Mariana, nous avons pris le temps de voir tes photos. Dis-nous où tu envisages de réaliser ton prochain reportage qu’on vienne de chercher !
Oui, tu peux ramener Stéphane avec toi ;-).
Encore une belle nuit de navigation et au petit jour, nous apercevons les salinières de Bonaire (Bonaire est un gros producteur de sel de mer). Nous entrons donc dans les eaux néerlandaises. Bonaire étant la première (en venant de l’est) des îles ABC (Aruba, Bonaire et Curaçao). Changement de décor, après les bleus dominant des Roques, nous découvrons une petite île très colorée, avec des maisons ‘de poupée’ et un joli front de mer garni (comme il se doit) de bars et restaurants tous plus accueillants les uns que les autres … ça sent les vacances !, pas de raison donc de se refuser quelques bières d’autant que le lieu (très tranquille et très safe) est propice au baby sitting. Leo sera donc de garde 2 soirs de suite ;-)
Autre particularité de Bonaire (avec les Salinières), ce sont ses eaux d’une clarté et d’une richesse étonnante. Bonaire est l'un des spots de plongée très apprécié des Caraïbes.
Le snorkling a donc été particulièrement agréable.
Nous quittons Bonaire pour Curaçao. Nous n’avions pas prévu cette escale mais il semblerait qu’on puisse y faire réparer le radar, HS, depuis notre départ de Trinidad.
Nous avons 40 milles à parcourir, pas assez pour une nuit de navigation, nous partons donc de bonne heure le matin en prévoyant une arrivée dans l’après-midi.
Nous prenons 2 ris dès le départ, la girouette au mouillage indique 20 nd et le mouillage est protégé. Une heure après le départ, un gros bruit nous surprend …, c’est la GV (grande voile) qui se déploie brutalement, le ris vient de casser. Le lazy bag qui vient de recevoir une ‘grosse claque’ ne résiste pas et lâche. Le vent monte (30 nd), il nous faut faire demi-tour et réparer.
Nous revenons à notre mouillage initial et nous mettons rapidement à la tâche pour repartir au plus vite. Il nous faut en effet être le lendemain matin à Curaçao, car nous avons un rdv.
Cette fois-ci, nous repartons avec 3 ris. L’accélération du premier départ nous laisse à penser que le vent peut encore grimper. Bien nous en a pris, une heure après le second départ, nous enregistrons une pointe à 43,5 nd !
Namaka, bien toilé, est imperturbable. Le bateau est équilibré et la mer formée ne le dérange pas trop. Nous arrivons à Willemstad (ville la plus importante de l’île) en fin de journée.
Pour pénétrer dans ce port naturel mais néanmoins industriel, il nous faut demander l’ouverture d’un grand pont pour piéton situé au cœur de la ville.
Après quelques minutes, nous empruntons la voie des pétroliers et autres énormes paquebots qui côtoient cet gigantesque port naturel. Nous mouillons à l’endroit prévu de notre rendez-vous devant un chantier, face aux bateaux des coast guard, pas très loin d’une espèce casse pour très gros bâtiments.
Comme dirait Nath, l’endroit n’est pas très romantique, loin s’en faut …
Un seul autre bateau est mouillé à nos côtés, il bat pavillon bleu blanc rouge, nous l’invitons le soir même à prendre l’apéro. La fée verte (c’est son nom, en référence à l’absinthe, plante ‘enchanteresse’ que nos poètes de l’époque, Rimbaud, Verlaine …, appelaient la fée verte) accueille Jean-claude et Monique. Jean-Claude depuis son enfance a toujours rêvé de partir sur les flots. A 55 ans, sans avoir vraiment navigué au long court, il a largué les amarres et réalisé son rêve d’enfant. C’est ce qu’il a eu le temps de nous raconter quand nous sommes venus à son bord, goûter justement l’absinthe et un gin tonic "maison" que nous n’oublierons pas de si tôt !
Bonne route à tous les 2 et rendez-vous dans le pacifique …
La réparation du radar n’a pas eu lieu (faute de compétence locale …) mais le vent qui souffle toujours très fort ne nous pousse pas à changer de mouillage. Nous en profitons pour visiter Willemstad et ses immeubles colorées, le pittoresque marché flottant où les vénézuéliens viennent à quai proposer leurs fruits et légumes, et pêches du jour.
L’atmosphère tranquille nous invite à tester si ‘le meilleur mojito du monde’ est bien fait à Curaçao … On ne pas encore répondre (on ne les a pas tous goûtés !) mais c’est au moins le meilleur qu’on ait jamais bu !
Tant que nous sommes dans le rayon Alcool, nous en profitons pour vérifier que le célèbre Curaçao (ou triple sec ou liqueur d'orange), à qui l'on doit 'le barbotage spécial' trouve bien son origine ici ..., c'est bien le cas ;-)
La soirée se poursuit au restaurant dans un endroit very charming, les enfants sont ravis, ils vont pouvoir manger les ‘fouittes’ comme le répète Titouan dès qu’il le peut.
Le vent est tombé très très légèrement, mais suffisamment pour nous permettre de gagner le mouillage beaucoup plus accueillant de Spanish Water et attendre tranquillement une bonne fenêtre météo pour Cartagène. L’endroit est agréable, beaucoup de bateaux en partance ou en provenance de Panama y font escale. C’est un repère de bateaux de voyage !
Comme dirait Nath, l’endroit n’est pas très romantique, loin s’en faut …
Un seul autre bateau est mouillé à nos côtés, il bat pavillon bleu blanc rouge, nous l’invitons le soir même à prendre l’apéro. La fée verte (c’est son nom, en référence à l’absinthe, plante ‘enchanteresse’ que nos poètes de l’époque, Rimbaud, Verlaine …, appelaient la fée verte) accueille Jean-claude et Monique. Jean-Claude depuis son enfance a toujours rêvé de partir sur les flots. A 55 ans, sans avoir vraiment navigué au long court, il a largué les amarres et réalisé son rêve d’enfant. C’est ce qu’il a eu le temps de nous raconter quand nous sommes venus à son bord, goûter justement l’absinthe et un gin tonic "maison" que nous n’oublierons pas de si tôt !
Bonne route à tous les 2 et rendez-vous dans le pacifique …
La réparation du radar n’a pas eu lieu (faute de compétence locale …) mais le vent qui souffle toujours très fort ne nous pousse pas à changer de mouillage. Nous en profitons pour visiter Willemstad et ses immeubles colorées, le pittoresque marché flottant où les vénézuéliens viennent à quai proposer leurs fruits et légumes, et pêches du jour.
L’atmosphère tranquille nous invite à tester si ‘le meilleur mojito du monde’ est bien fait à Curaçao … On ne pas encore répondre (on ne les a pas tous goûtés !) mais c’est au moins le meilleur qu’on ait jamais bu !
Tant que nous sommes dans le rayon Alcool, nous en profitons pour vérifier que le célèbre Curaçao (ou triple sec ou liqueur d'orange), à qui l'on doit 'le barbotage spécial' trouve bien son origine ici ..., c'est bien le cas ;-)
La soirée se poursuit au restaurant dans un endroit very charming, les enfants sont ravis, ils vont pouvoir manger les ‘fouittes’ comme le répète Titouan dès qu’il le peut.
Le vent est tombé très très légèrement, mais suffisamment pour nous permettre de gagner le mouillage beaucoup plus accueillant de Spanish Water et attendre tranquillement une bonne fenêtre météo pour Cartagène. L’endroit est agréable, beaucoup de bateaux en partance ou en provenance de Panama y font escale. C’est un repère de bateaux de voyage !
Nous faisons la connaissance de l'équipage de Bellon, une famille belge avec 3 enfants, qui fait route également vers Panama, de Sophie et Bruno (avec 3 enfants aussi !) qui font eux route contre le vent vers St Martin … tout ce petit monde se retrouve en fin d’après-midi au bar du yacht-club, c’est le grand défoulement pour les 9 enfants (Arthur et Titouan suivent la troupe) et l’heure des polars (bière vénézuelienne) pour les grands ….
Ces rencontres d’un jour ou qui sait de toujours sont un vrai régal, le voyage prend alors toute sa dimension, on navigue en 3 D !
Ces rencontres d’un jour ou qui sait de toujours sont un vrai régal, le voyage prend alors toute sa dimension, on navigue en 3 D !
Nous avons quitté Curaçao hier matin (16 janvier) pour Cartagène (Colombie). Nathalie, du haut du mat de namaka a salué Curaçao. Le vent a soufflé légèrement hier puis est tombé pendant la nuit. Il fait beau, la mer est calme, la houle langoureuse. Ce midi, c’est attablés comme à la maison, que nous avons savouré notre marinade de thon, pêché la veille au soir.
Après une petite sieste, j’ai pensé à vous et je me suis mis à écrire. Nous naviguons à présent le long des côtes colombiennes.
Arrivée prévue à Cartagène ou ailleurs d’ici un ou deux jours. A bientôt.
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