Les retrouvailles.
Au petit jour donc, le 5 août, nous sommes entrés dans le lagon de Kauehi, direction le village à 8 MN de la passe. En arrivant au village, première bonne surprise, nous apercevons une coque bleue que nous identifions de suite, c’est celle du bateau Hoa Motu de nos amis suisses Raphy, Catherine, Julie et Bastien.
Hoa Motu, voilier que nous avons rencontré pour la première fois à Panama à la marina de Shelter Bay.
Raphy était alors prêt à faire demi-tour et rentrer à la maison, la « mort dans l’âme », désolé de ne pas être allé au bout de son voyage, c'est-à-dire en Polynésie.
En discutant avec lui de la Polynésie (c'est-à-dire en lui en parlant avec gourmandise et passion), il m’a dit que j’avais ranimé sa flamme, et il a décidé finalement de franchir le canal. Ce moment fort pour lui, que nous avons partagé, a créé un lien spécial entre nous. Nous nous sommes ensuite retrouvés aux Galapagos où nous avons pris du bon temps ensemble.
Alors, se retrouver de nouveau à Kauehi, dans notre atoll de coeur, ça nous a fait vraiment plaisir ! Nous avons partagé, pour le déjeuner, la carangue que j’avais pêchée en quittant Makemo et trinqué à notre amitié et à la Polynésie.
Après la sieste, nous avons débarqué au village, à la rencontre de Samuel et Florina, les seuls amis que nous avions prévenus de notre arrivée courant août. Nous les avons néanmoins « cueillis » car ils nous attendaient pour la mi- août.
Au petit jour donc, le 5 août, nous sommes entrés dans le lagon de Kauehi, direction le village à 8 MN de la passe. En arrivant au village, première bonne surprise, nous apercevons une coque bleue que nous identifions de suite, c’est celle du bateau Hoa Motu de nos amis suisses Raphy, Catherine, Julie et Bastien.
Hoa Motu, voilier que nous avons rencontré pour la première fois à Panama à la marina de Shelter Bay.
Raphy était alors prêt à faire demi-tour et rentrer à la maison, la « mort dans l’âme », désolé de ne pas être allé au bout de son voyage, c'est-à-dire en Polynésie.
En discutant avec lui de la Polynésie (c'est-à-dire en lui en parlant avec gourmandise et passion), il m’a dit que j’avais ranimé sa flamme, et il a décidé finalement de franchir le canal. Ce moment fort pour lui, que nous avons partagé, a créé un lien spécial entre nous. Nous nous sommes ensuite retrouvés aux Galapagos où nous avons pris du bon temps ensemble.
Alors, se retrouver de nouveau à Kauehi, dans notre atoll de coeur, ça nous a fait vraiment plaisir ! Nous avons partagé, pour le déjeuner, la carangue que j’avais pêchée en quittant Makemo et trinqué à notre amitié et à la Polynésie.
Après la sieste, nous avons débarqué au village, à la rencontre de Samuel et Florina, les seuls amis que nous avions prévenus de notre arrivée courant août. Nous les avons néanmoins « cueillis » car ils nous attendaient pour la mi- août.
Les retrouvailles ont été émouvantes et joyeuses, les enfants avec 6 ans de plus, Samuel « junior », Kumia et Patrick nous ont reconnu de suite et ont fait la connaissance des jumeaux.
Quelques minutes après les embrassades, nos rires se mêlaient, on s’était retrouvés comme au premier jour, pas de doute, nous étions bien de retour « à la maison » !
Le lendemain matin, après le petit déjeuner, un jeune en kayak qui s’en allait pêcher, s’approche du bateau pour nous dire bonjour et nous souhaiter la bienvenue.
Nous l’invitons à prendre un café. Marcel monte donc à bord et après quelques échanges, se rend compte avec une surprise non dissimulée, qu’il n’a pas à faire à des touristes mais à des amis de Kauehi.
S’en suit alors une séance de nos photos de 2002 et 2003 et Marcel, patiemment, nous donne des nouvelles de chacun des collègues (ça veut dire amis au fenua), qui est là, qui n’est pas là …
Après quoi, nous lui proposons de faire le tour du village avec nous, à la rencontre de nos amis. Le tour, nous l’avons fait pendant les 3 jours suivants. Et à notre tour d’être cueillis … car beaucoup de nos amis nous avaient identifiés dès notre arrivée. S’ils n’ont pas pu reconnaître le bateau, car c’est Elodie (notre précédent bateau) qu’ils ont connu, un indice ne leur a cependant pas échappé, c’est le mouillage que nous avions choisi, le même que ceux de nos séjours précédents. Or, nous sommes les seuls qu’ils aient vu mouiller, à cet endroit, aussi près du village.
Ils étaient bien là nos amis, Ririfatou, Ernest, Moro, Tapuni, Herman, Kanila, Edouard, Oliva, Mareta … avec un souvenir aussi précis que le nôtre, le souvenir des bons moments passés ensemble, le souvenir de notre amitié.
Quelques minutes après les embrassades, nos rires se mêlaient, on s’était retrouvés comme au premier jour, pas de doute, nous étions bien de retour « à la maison » !
Le lendemain matin, après le petit déjeuner, un jeune en kayak qui s’en allait pêcher, s’approche du bateau pour nous dire bonjour et nous souhaiter la bienvenue.
Nous l’invitons à prendre un café. Marcel monte donc à bord et après quelques échanges, se rend compte avec une surprise non dissimulée, qu’il n’a pas à faire à des touristes mais à des amis de Kauehi.
S’en suit alors une séance de nos photos de 2002 et 2003 et Marcel, patiemment, nous donne des nouvelles de chacun des collègues (ça veut dire amis au fenua), qui est là, qui n’est pas là …
Après quoi, nous lui proposons de faire le tour du village avec nous, à la rencontre de nos amis. Le tour, nous l’avons fait pendant les 3 jours suivants. Et à notre tour d’être cueillis … car beaucoup de nos amis nous avaient identifiés dès notre arrivée. S’ils n’ont pas pu reconnaître le bateau, car c’est Elodie (notre précédent bateau) qu’ils ont connu, un indice ne leur a cependant pas échappé, c’est le mouillage que nous avions choisi, le même que ceux de nos séjours précédents. Or, nous sommes les seuls qu’ils aient vu mouiller, à cet endroit, aussi près du village.
Ils étaient bien là nos amis, Ririfatou, Ernest, Moro, Tapuni, Herman, Kanila, Edouard, Oliva, Mareta … avec un souvenir aussi précis que le nôtre, le souvenir des bons moments passés ensemble, le souvenir de notre amitié.
Bien sûr, certains ont quitté provisoirement Kauehi pour Tahiti, mais beaucoup sont restés, partis et revenus. Manquaient quand même au plus bel appel dont je me souvienne, notre ami Bertrand, notre ambassadeur à Kauehi et ses grands-parents Tania et Taverio.
Trois semaines après notre arrivée, Bertrand a finalement débarqué suivi de sa femme Benina et leur petite princesse, Noho Ariki Vahine.
Et pour que la boucle soit blouclée, Tania et Taverio sont arrivés 10 jours avant notre départ, si bien que nous avons pu voir toute la grande famillle de Kauehi quasi au complet.
La suite de notre escale en or d’ici peu …
Parce que vous êtes mes amis, je vous donne de suite les clefs de notre paradis, 15° 57’ S, 145° 11’ W, c’est l’entrée de la passe !
Nana,
Jérôme
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