Kia orana,
Dimanche 11 juillet, autour de 10H30, qu’est-ce qu’on peut bien faire à Aitutaki … ?
Regarder la finale de la coupe du monde ?, eh bien non !!!, la réponse est CHERCHER à regarder la finale de la coupe du monde ;-)
Et on a fait choux blanc, dans ce pays de rugby, où le soccer ne compte pas vraiment…
De fait, un peu beaucoup à la rue, nous avons donc avec Leo suivi tant bien que mal la finale sur BBC NEWS qui ne diffusait pas le match, mais donnait simplement l’info…
Viva Espagna quand même !!
Bonne question, où est Aitutaki ?
C’est une des iles des Cook. Nous y sommes arrivés depuis une quinzaine de jour en provenance de Mopelia, après 2 jours d’une navigation (380 MN) assez musclée par vent de travers.
Les iles Cook, ce sont quinze iles (lagons et iles hautes), réparties en 2 groupes, occupées par un peu moins de 20 000 habitants. Aitutaki, une des iles du groupe SUD, est avec ses 2000 habitants, la deuxième ile de l’archipel. Rarotonga, l’ile principale située à 160 MN au sud d’Aitutaki, abrite la moitié de la population, soit 10 000 personnes. Aux iles Cook, nous sommes toujours en Polynésie, les habitants sont très majoritairement d’origine polynésienne, 10 à 15% sont kiwis. La langue locale, le maori Cook, n’est pas très éloigné du tahitien. En revanche, on n’y parle pas le français mais l’anglais.
Notre Leo, qui a besoin de cours de rattrapage en anglais, est servi … ;-) et ça risque de durer un peu car toutes les iles du Pacifique entre la Polynésie Française et la Nouvelle Calédonie sont anglophones…
Aitutaki, c’est assurément une escale « coup de cœur », mais revenons d’abord un peu en arrière…. Nous vous avions quitté à Bora Bora mi mai.
Jacotte (la maman de Nathalie) et deux de ses copines de toujours, Momo (Mauricette) et Anne ont pris le relais à bord, sur Papa et Nadine, après une sympathique soirée de transition à Bora.
Dimanche 11 juillet, autour de 10H30, qu’est-ce qu’on peut bien faire à Aitutaki … ?
Regarder la finale de la coupe du monde ?, eh bien non !!!, la réponse est CHERCHER à regarder la finale de la coupe du monde ;-)
Et on a fait choux blanc, dans ce pays de rugby, où le soccer ne compte pas vraiment…
De fait, un peu beaucoup à la rue, nous avons donc avec Leo suivi tant bien que mal la finale sur BBC NEWS qui ne diffusait pas le match, mais donnait simplement l’info…
Viva Espagna quand même !!
Bonne question, où est Aitutaki ?
C’est une des iles des Cook. Nous y sommes arrivés depuis une quinzaine de jour en provenance de Mopelia, après 2 jours d’une navigation (380 MN) assez musclée par vent de travers.
Les iles Cook, ce sont quinze iles (lagons et iles hautes), réparties en 2 groupes, occupées par un peu moins de 20 000 habitants. Aitutaki, une des iles du groupe SUD, est avec ses 2000 habitants, la deuxième ile de l’archipel. Rarotonga, l’ile principale située à 160 MN au sud d’Aitutaki, abrite la moitié de la population, soit 10 000 personnes. Aux iles Cook, nous sommes toujours en Polynésie, les habitants sont très majoritairement d’origine polynésienne, 10 à 15% sont kiwis. La langue locale, le maori Cook, n’est pas très éloigné du tahitien. En revanche, on n’y parle pas le français mais l’anglais.
Notre Leo, qui a besoin de cours de rattrapage en anglais, est servi … ;-) et ça risque de durer un peu car toutes les iles du Pacifique entre la Polynésie Française et la Nouvelle Calédonie sont anglophones…
Aitutaki, c’est assurément une escale « coup de cœur », mais revenons d’abord un peu en arrière…. Nous vous avions quitté à Bora Bora mi mai.
Jacotte (la maman de Nathalie) et deux de ses copines de toujours, Momo (Mauricette) et Anne ont pris le relais à bord, sur Papa et Nadine, après une sympathique soirée de transition à Bora.
Après un dernier tour de Bora (cette année, nous aurons honoré le lagon comme il se doit !!), et quelques ronds sous l’eau (pour que les princes de Bora -ce sont les poissons qui ne sont pas chassés mais photographiés J- voient des princesses, des vraies !!), nous avons mis le cap sur Maupiti, le 18 mai.
4 heures d’une navigation un peu agitée et nous étions dans la passe redoutée de Maupiti (redoutée, car quand il y a plus de 2 mètres de houle, on ne peut pas y rentrer…).
4 heures, c’est court mais deux de nos princesses* ont du avoir recours à la PAC ‘‘position allongée concentrée’’ pour résister aux attaques nauséeuses …, moi, j’ai juste eu le temps de perdre mon plus gros leurre…, la pêche, ça recommence donc bien ;-).
*C’est le matelot du bateau Maupiti Express qui les a reconduites à Bora (à mon avis de ‘mauvaise langue’J, il a voulu les ménager compte tenu des conditions de navigation qui les attendaient ; en effet, quand la mer est agitée, les locaux rebaptisent le Maupiti Express en Vaumiti Express…), qui les a qualifiées de princesses …
Une fois à l’intérieur de l’ile, (nous y sommes rentrés sans difficulté), un cocon, un cocon bleu vous accueille.
C’est l’impression que ça donne car l’ile est petite, douillette, une petite montagne verte posée dans une piscine, peu profonde (moins de 5 mètres de fond dans la plupart du lagon).
Les bleus y sont exceptionnels …
Même impression de tranquillité, vue de terre. Une petite ballade dans le village, qui s’étire sur 700 mètres à peine, et on fait le plein de sourires pour la journée.
C’est dans ce cadre attachant que les 3 grandes voyageuses ont achevé leur première partie de séjour dans le Pacifique, avant de poursuivre en Nouvelle Calédonie avec Pipo (le frère de Nathalie) et sa petite famille.
C’est aussi à Maupiti, et il s’en souviendra, que Leo a été initié à la Belotte par Momo et Anne, des pros du carton !
J’assure sa post formation depuis, mais il apprend vite, je commence à perdre… ;-).
Dernière escale, avant Aitutaki, l’atoll de Mopelia, l’ile de Polynésie Française, la plus à l’ouest dans laquelle on peut rentrer en bateau. Mopelia est située à 100 MN à l’ouest de Maupiti, il nous a fallu une belle nuit de navigation avant de jeter l’ancre devant la maison de Sophie et Calami, le samedi 5 juin, soit le 1er jour de la 45e année de Jean-Charles ;-)
Nous étions pressés d’arriver à Mopelia pour retrouver nos amis, avec lesquels nous avions partagé de très bons moments en 2007. Les retrouvailles ont été chaleureuses, et au fil des jours, nous avons retrouvé avec bonheur la vie « version Tuamotu », beaucoup de pêches fabuleuses, bbq sur la plage avec nos amis polynésiens et d’autres bateaux rencontrés sur place, soirées à bord de na maka … et 3 supers plongées à l’extérieur de la passe avec Scott et Cindy, du bateau Beach House.
Sympathique rencontre que celle de Scott et Cindy. Scott était venu nous dire bonjour à Raïatea, curieux de la présence d’un autre SWITCH 51 (notre bateau) dans le lagon. Et puis, nous nous sommes revus à Bora et, tranquillement, nous avons commencé à faire connaissance avec ces 2 californiens.
Le hasard a voulu qu’on navigue le même jour de Bora à Maupiti et comme ils souhaitaient profiter de notre expérience de la passe de Mopelia (très étroite), nous avons de nouveau navigué ensemble de Maupiti à Mopelia.
Scott et Cindy, équipés de bouteilles et d’un compresseur, m’ont invité très sympathiquement à plonger avec eux, bonne opportunité car il n’y a pas de club à Mopelia (pas d’activité touristique, 9 personnes seulement vivent dans l’atoll). On s’est donc fait plaisir sous l’eau entre les poissons très très présents (carangues, barracudas, requins gris, napoléons, tortues, raies, énormes perroquets à bosse…) et les restes d’une épave de la seconde guerre mondiale.
Leo a aussi profité du spectacle, en snorkling.
Le hasard a voulu qu’on navigue le même jour de Bora à Maupiti et comme ils souhaitaient profiter de notre expérience de la passe de Mopelia (très étroite), nous avons de nouveau navigué ensemble de Maupiti à Mopelia.
Scott et Cindy, équipés de bouteilles et d’un compresseur, m’ont invité très sympathiquement à plonger avec eux, bonne opportunité car il n’y a pas de club à Mopelia (pas d’activité touristique, 9 personnes seulement vivent dans l’atoll). On s’est donc fait plaisir sous l’eau entre les poissons très très présents (carangues, barracudas, requins gris, napoléons, tortues, raies, énormes perroquets à bosse…) et les restes d’une épave de la seconde guerre mondiale.
Leo a aussi profité du spectacle, en snorkling.
Entre les plongées, la pêche, la plage et les visites quotidiennes chez Sophie et Calami, on n’a pas vu le temps passer. Pour notre dernière soirée à Mopelia, nous avons eu droit à une orgie de Kaveu (le fameux crabe des cocotiers). 3 jours avant, c’est aux langoustes que nous avions fait la fête … robinsonnade certes, mais de luxe !!! ;-)
Après quelques jours à attendre (dans de bonnes conditions, vous l’avez compris ;-)) qu’une fenêtre météo se dégage, nous avons quitté, de conserve avec Beach House, Mopelia pour Aitutaki.
Nous voilà donc sur le territoire des iles Cook, depuis le 26 juin. La fenêtre météo s’est révélée moins sympa que prévu, on était donc bien contents d’arriver…
Au petit jour, nous avons mouillé à l’extérieur du récif, afin de pouvoir reconnaître la passe-chenal très étroite et très peu profonde en annexe. C’est sans conteste, la passe la plus délicate que nous ayons eu à franchir depuis que nous naviguons.
Après 2 jours de « topographie » sous marine, à l’aide d’un sondeur et d’une sonde manuelle, nous avons conclu avec Scott qu’on pouvait rentrer.
Et nous sommes rentrés, YES !, bien heureux puisque 3 jours plus tard, nous avons essuyé une dépression avec renverse de vent associée, et clairement nous étions bien mieux protégés dans le mini port d’Aitutaki qui peut accueillir 3 bateaux maxi.
Depuis, nous profitons de cette ile charmante, super mignonne, très clean. L’accueil y est polynésien, on s’y sent bien de suite. Les 2000 habitants de cette destination très privilégiée sont bien lotis avec de nombreux magasins (pour la taille de l’ile), quelques restos et bars très fréquentés en fin de semaine et même une discothèque en plein air !
Nous avons sillonné toute l’ile à vélo, en scooter et aussi visité une partie du lagon en annexe.
Ce jour là, alors que nous étions partis pour une journée au motu, (avec pêche au fusil et bbq prévu dans la foulée), nous sommes tombés sur un petit campement de kite surf.
Mike, le locataire des lieux, très avenant, en voyant notre pêche nous propose gentiment son smoker (espèce de fumoir qui permet de cuire les filets de poisson), résultat…. hum délicieux !
Sans relation apparente (mais peut-être bien subliminale) avec le smoker ;-), nous sommes retournés sur ce motu fantastique à de multiples reprises, car je me suis mis au kite surf.
Nous avons découvert que ce motu était aussi un site de kite « international », puisque kiwis, australiens ou américains font le déplacement ici pour glisser dans la turquoise.
C’est donc dans ce cadre assez idyllique que j’ai fait mes premiers bords en kite et Leo, en body drag (nage tractée), car lui aussi a démarré, avec une autre aisance que la mienne…l’apprentissage de l’aile.
Nous avons découvert que ce motu était aussi un site de kite « international », puisque kiwis, australiens ou américains font le déplacement ici pour glisser dans la turquoise.
C’est donc dans ce cadre assez idyllique que j’ai fait mes premiers bords en kite et Leo, en body drag (nage tractée), car lui aussi a démarré, avec une autre aisance que la mienne…l’apprentissage de l’aile.
Ca a été aussi l’occasion de partager des bons moments avec la fine équipe de kiteboarders sur place.
Les petits se sont faits rapidement une copine au village, Ashley Kate, à qui ils ont rendu visite régulièrement. Les voir jouer ensemble aussi naturellement, alors qu’ils ne parlent pas la même langue, c’est assez amusant tellement ça ne semble pas poser le moindre problème.
Nathalie, avec Mathy (une polynésienne du village), s’est trouvée une bonne copine avec qui partager le tea time dans une ambiance de centre aéré ;-), Mathy a également 3 enfants dont 2 sont jumeaux !
Nous devrions quitter cette ile attachante dans les jours à venir, pour une autre ile des Cooks, Parlmeston. Au rythme auquel on avance, puisque qu’on n’arrive pas à quitter nos escales ;-), on sera encore aux Cook en fin d’année !
Big bisous à tous.
Jérôme
Ps. plus de photos dès qu’on pourra disposer d’une connexion correcte
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