Bozu,
Nous avons levé l’ancre
d’Ouvéa mi-novembre, avec une fenêtre météo acceptable, pour Nouméa.
Acceptable, car comme la Calédonie est dans la ligne du vent (sud-est), le
retour des loyautés se fait souvent au près, à moins de profiter d’un virement des
alizés à l’ouest, ce qui arrive, mais évidemment rarement au moment où on le
souhaiterait…
La nuit a été assez agitée,
car de 10/15 nds annoncé, on a du faire route face au vent avec 20/25 nds,
rafales fréquentes à 30 nds. Heureusement, nous avions choisi de longer la côte
est à l’intérieur du lagon, plutôt que de tirer des bords à l’extérieur de la
barrière.
Néanmoins, la nuit a été
longue…
Le lendemain, à la
mi-journée, alors que nous n’étions plus qu’à une heure de Nouméa, nous avons
décidé de faire escale à l’ilot Amédée, situé à 10 MN au sud-ouest de la cité.
Pour ma part, l’idée
d’atterrir directement dans la grande ville, après une navigation un peu
exigeante et plusieurs semaines de robinsonnade, ne me motivait guère…
Non pas que Nouméa soit une
ville déplaisante, mais changer d’ambiance radicalement….bof…alors que le phare
Amédée comme « sas de décompression », YES ;-) !!!
Bien nous en a pris, puisque
nous étions seuls au mouillage, ce qui veut dire seuls sur l’ilot (avec le
gardien du phare). Idem, toute la journée du lendemain, puisque ce jour là, il
n’y avait pas de rotation prévue depuis Nouméa, donc pas de touristes.
On a donc eu le droit à une
visite privée du phare. Merci au gardien qui a eu la gentillesse de nous ouvrir
les portes de ce bel ouvrage, inauguré en 1865.
Pour la petite histoire, ce
phare métallique a été construit à Paris, monté une première fois pour
vérification à La Villette entre juillet 1862 et juin 1864, puis démonté pour
son embarquement par la mer.
Autre attrait du phare
Amédée, il est l’hôte d’un ilot bordé d’eau quasi cristalline, classé réserve
marine. La pêche y est donc interdite et comme l’ilot est tout proche de la
barrière, les poissons et autres tortues y sont nombreux et conviviaux ;-)
Je me suis régalé en plongée
à l’extérieur du récif, notamment avec un « show » d’un duo de raies
Manta, fantastique !
Après cette pose
« Amédée », nous étions « parés » pour Nouméa. Il nous aura
fallu un jour de plus pour arriver en baie de l’Orphelinat, car en passant
devant l’ilot Maitre, on a aperçu Mowgli, un bateau de copains qu’on n’avait
pas vus depuis longtemps.
On y a donc fait escale, le temps d’un petit coucou
et heureusement qu’on a privilégié le moment présent, car ils partaient pour
l’Australie le lendemain matin…
Le soleil se lève... |
C'est pas encore l'heure des moussaillons... |
Accès au phare, vue de du bat de la cage d'escalier |
A suivre, Nouméa et un p’tit
tour de Calédonie à 4 roues….
Jérôme
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